// M comme une histoire d’amour.
Mais quand on a dit ça, on a rien dit.
Ou alors, il faut tout dire. //
Mars 2018. Je m’attaque au premier volume du Dossier M. 873 pages.
« Récit hors normes, texte fleuve, roman d’amour contemporain, récit d’un fiasco amoureux, journal d’un écrivain, chronique de son temps, encyclopédie du soi, entreprise folle, objet littéraire non identifié, expérience du langage… ». La critique littéraire ne manque pas de qualificatifs pour décrire Le Dossier M.
Mais quand on a dit ça, on a rien dit.
Vraiment. Rien dit.
Je recommence.
J’ai découvert le Dossier M en mars 2018 quelques mois après la mort de ma mère. Il m’a accompagné jusqu’en juin 2018. Lorsque je l’ai terminé, j’ai eu l’impression de perdre un.e ami.e proche. Et comme avec un.e ami.e proche, j’ai fini par penser et parler comme elle.lui.
Ok, ouais…parler de la mort de ma mère ça fait un peu…
Je recommence.
Mars 2018. Je ne lisais plus de romans. Depuis quelques temps, je préférais l’essai au roman.
Ah ouais ok…super…
Bon.
Je recommence.
Le Dossier M.
Ça parle de M.
Ça parle du suicide de Julien.
Ça parle du héros des temps modernes, de l’échec du langage, de S, d’art Contemporain, de rencontres au bar, de Dallas, de baise, d’Ali Mac Graw.
Mais pas que.
Pour moi, il y a eu un avant et un après Le Dossier M.
Hum.
Le Dossier M c’est comme un bon vin. Rien ne sert d’en parler. Il faut le déguster.
Argh.
M comme Magistral. M comme Mégalo. M comme Bouleversant. M comme Hilarant. M comme Jubilatoire.
Ok.
M comme Addictif.
Sans doute.
